
Un précurseur au sein du 13ème arrondissement de Paris

Dès la fin de la Commune, Paulin Enfert (1853-1922), simple agent d’assurance, inspiré par sa foi catholique, est touché par la grande pauvreté et le désœuvrement des enfants de son quartier du 13ème arrondissement à Paris. Témoin de la violence et de la misère d’un progrès déshumanisé, il développe des activités de charité pour montrer aux jeunes générations l’importance du lien humain et social.
Nous ne demandons pas qui vous êtes, quelle est votre religion, d’où vous venez
Paulin Enfert
Pour améliorer la vie quotidienne de ses contemporains, Paulin Enfert, homme de prière et d’action, sait s’adapter aux réalités humaines et aux difficultés financières que rencontrent ses projets caritatifs et artistiques. Il met toujours l’homme au centre de ces actions.
« Le jongleur de Dieu »

Appelé « Le jongleur de Dieu » cet artiste né (prestidigitateur, saltimbanque, conteur, musicien, comédien, metteur en scène), se servira largement de ses talents artistiques pour attirer les jeunes au patronage, les instruire, leur procurer des activités et les aider à débuter dans la vie.
Paulin Enfert est aussi l’instigateur des premières soupes populaires destinées aux sans-abris. Il crée le «refuge de la mie de pain» qui existe encore 135 ans plus tard. Il consacrera toute sa vie aux jeunes et aux nécessiteux.